Que faire en cas de violence conjugale ?

La violence conjugale est très présente dans la majorité des mariages que ce soit dans le cas des jeunes mariés ou les vieux couples. En général, il s’agit d’une maltraitance notifiée dans un couple marié. Lorsqu’une personne est victime de ce genre d’attaque, le plus souvent, elle ne sait pas ce qu’il faut faire. Voici quelques explications à ce sujet.

 

Les formes de  violences conjugales

La violence conjugale peut se présenter sous trois formes. Il y a l’agression physique à savoir les coups, les brûlures, les étranglements ou plus encore. Peu connues, mais également passibles de sanctions, les violences psychologiques concernent particulièrement les menaces, les cas d’humiliations, ou les dominations. Dans tous les cas, il faudra faire très attention à ne pas confondre les disputes d’un couple en difficultés par ces signes de violence.

Lors des faits, la victime peut partir avec ses enfants. Mais avant, elle est conseillée de signaler l’incident auprès d’un commissariat de police ou bien auprès de la brigade de gendarmerie qui par la suite consignera un procès-verbal de renseignement judiciaire.

Elle peut également porter plainte, cela va permettre à la justice d’établir des mesures pour sa protection ainsi que celle de ses enfants. Ce fait déclenchera une action judiciaire contre l’auteur qui pourra l’entrainer à une condamnation pénale.

Pour soutenir son dossier, elle peut prendre en photos les coups ou pratiquer un examen médical après les blessures ou les traumatismes.

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La loi appliquée en cas de violence conjugale

D’après la loi, toutes les formes de violence exercée à l’encontre d’un individu sont reconnues comme une infraction pénale et sont passibles de sanctions.

S’il faut procéder à une poursuite pénale envers l’auteur de la maltraitance, des mesures sont mises à disposition pour assurer la sécurité de la victime et de leurs enfants. Dans ce contexte, on peut obtenir une ordonnance de protection auprès du Juge aux Affaires Familiales. Si les personnes concernées sont de nationalité étrangère, des mesures spécifiques peuvent également être adoptées.

Si la victime a porté plainte et est forcée de faire un déménagement, elle doit alors quitter son emploi. Par conséquent, pour le soutien de sa famille, des aides financières et juridiques sont prévues à cet effet. Il se peut aussi que la partie ou la totalité des frais de justice soit prise en charge par l’État.