Auparavant, l’une des premières législations est celle de la tribu des Lévi en Israël. Ensuite, les sociétés occidentales se sont inspirées de ces lois et ont classé l’adultère comme étant un crime juridique. Concernant la France, l’adultère n’a été considéré comme un crime civil qu’après l’année 1975.
La différence entre adultère et infidélité
Ces deux notions voisines sont souvent confondues par la majorité des citoyens, pourtant il existe une grande différence entre elles du point de vue juridique. Concernant l’infidélité, il est surtout considéré comme étant un manquement à la dignité et à la foi du mariage. Même s’il n’y a pas eu d’adultère, un époux a le droit d’invoquer les fréquentations injurieuses de son partenaire avec d’autres personnes.
On parle d’adultère virtuel lorsque l’époux trompe sa moitié dans une relation sur Internet et de petit adultère si le premier n’a pas eu de relation sexuelle avec celle qu’il fréquente. Il est vrai que ces deux situations ne peuvent pas être considérées comme étant des actes d’adultère dans le sens propre. En revanche, tant que le mariage n’est pas dissolu, toutes les liaisons qu’une femme entretien avec un tiers sont outrageantes pour son conjoint et violent également son devoir de fidélité.
La manière d’appréhension de l’adultère par le tribunal
Il est important de savoir que l’acte d’adultère est appréhendé différemment par les tribunaux en fonction de chaque situation. Ainsi, lors d’une violation du devoir de fidélité dans un mariage, la victime a le droit de solliciter des dommages et intérêts. Il peut aussi demander au juge de prononcer un divorce qui sera aux torts de son conjoint. Mais à ce moment-là, il faudra prouver l’acte avec un aveu, des témoignages, un rapport réalisé par un détective privé ou autres.
D’un autre côté, le juge dispose d’un grand pouvoir d’appréciation de la faute. En effet, il tient également compte de la part de responsabilité de la partie adverse. Ce professionnel de la justice peut écarter l’accusation lorsque l’adultère est jugé comme étant réciproque ou en cas de situations spéciales qui peuvent excuser l’action commise. Notamment, les tribunaux considèrent qu’une femme ou un mari qui sont allé cherché du réconfort ailleurs pour combler le manque venant du conjoint ne sont pas complètement coupables.