L’assurance habitation est fondamentale, toutefois elle n’est pas toujours obligatoire. Son obligation repose sur le fait que vous ayez le statut de propriétaire ou bien de locataire. Lorsque l’assurance habitation est impérative, le type de bien n’a aucune incidence. C’est-à-dire que la loi est la même pour un studio, un appartement ou bien une villa de 10 pièces.
Assurance habitation du locataire dans le cas d’un déménagement
Si le locataire décide de déménager, il a l’obligation d’informer son assureur habitation. Rappelons que le déménagement entraîne une modification du risque, car le bien à couvrir change en fonction de la superficie ainsi que de la localisation. Ces différents éléments auront un impact sur la prime calculée par la compagnie d’assurance. Le locataire aura alors deux possibilités, d’une part : procéder au transfert du contrat sur le nouveau logement.
Dans le cas où l’assureur donne son accord, la prime sera recalculée en se basant sur les caractéristiques du nouveau bien immobilier. D’autre part, le locataire peut résilier son contrat et en souscrire un nouveau en approchant un autre assureur. Ainsi, si vous déménagez prochainement, il est conseillé de mettre en concurrence le maximum d’offres. Étant donné que le déménagement vous donne le droit à la résiliation du contrat, il serait fort dommage de passer à côté d’une couverture plus complète par exemple. Et cela seulement pour une prime équivalente ou moins chère à niveau de garanties égal, d’où l’importance de comparer.
Les règles à appliquer pour assurance habitation de copropriété
En tant que copropriétaires, il vous est obligatoire d’assurer différentes parties de la maison dont les parties privatives, c’est-à-dire à votre usage exclusif en tant que seul propriétaire. Vous devez aussi assurer les parties communes, cela implique :
- La toiture,
- Les murs,
- Les escaliers,
- Les couloirs,
- Les planchers …
Il est à noter que ce contrat sera indépendant de celui qui couvre les logements eux-mêmes. De manière générale, c’est le règlement de la copropriété qui va déterminer ce qui est commun de ce qui est privatif.
C’est le même règlement qui va définir les droits ainsi que les obligations de copropriétaires, en plus des règles de fonctionnement de la copropriété. Par ailleurs, il importe que le contrat couvre la responsabilité civile de la copropriété donc les dommages causés à autrui du fait du bien en copro. À titre d’exemple, on a la chute d’un élément de la construction comme la gouttière ou bien le carrelage. S’y ajoutant la chute ou la blessure d’une personne qui se trouve dans la copropriété. Pour finir les dommages engendrés par les individus affectés à l’entretien ou à la réparation de l’immeuble.
Assurance habitation : quelques cas particuliers qui méritent votre attention
Si une personne intègre un EHPAD, alors elle devient résidente de l’établissement. Par conséquent, il lui faut souscrire à un contrat spécifique qui va couvrir ses biens personnels et sa responsabilité civile, et ce pour les dommages qui pourraient être causés à autrui. On parle alors de RC étendue. Pour information, il est possible que l’assurance soit suggérée d’office par l’établissement d’accueil.
Il n’empêche que le résident aura la liberté de préférer un contrat individuel si celui-ci lui convient mieux. Pour ce qui est d’une location meublée, l’assurance habitation est depuis quelques années obligatoires. Depuis la loi Alur de 2014, le preneur d’une location meublée doit impérativement souscrire une assurance habitation. Pour ce qui est d’une location saisonnière, le contrat qui s’y rapporte intègre une couverture pour les risques locatifs. C’est idéalement une clause d’abandon ou bien de renonciation à recours, en vertu de laquelle le propriétaire ainsi que son assureur s’engagent à ne rien réclamer au locataire s’il y a un dégât des eaux ou alors un incendie.
Comment obtenir une indemnisation avec une assurance habitation ?
Pour déclencher l’indemnisation de votre compagnie d’assurance, il suffit de déclarer votre sinistre. Imaginons que les pluies ont été diluviennes dans votre région et la rivière à proximité a débordé. Malheureusement, vous êtes inondé et plusieurs équipements n’ont pas survécu. Il faut alors vous tourner vers votre organisme afin de déclarer ce sinistre. N’attendez pas, car vous ne serez pas le seul dans cette situation. Sachez que le processus est assez complexe et long.
- Lorsque le sinistre a été déclaré, il faut aussi mentionner tous les équipements qui ont été abîmés.
- Un expert sera dépêché sur place pour qu’il puisse lister tous les problèmes.
- Grâce à son expérience, il pourra déterminer le montant du préjudice et il sera transféré à votre organisme.
- En passant par des professionnels agréés par l’organisme, vous gagnez du temps et vous ne déboursez pas un centime.
En effet, la facture sera transmise à votre assureur et vous aurez peut-être un surplus à payer. Ce dernier concerne souvent les franchises dont la somme peut être plus ou moins élevée. Certains internautes ont tendance à augmenter le montant des franchises pour réduire la cotisation. Le pouvoir d’achat est alors moins entaché.
Si vous ne passez pas par les partenaires de cet assureur, sachez que vous pourrez faire appel aux réparateurs que vous souhaitez. Conservez bien toutes les factures, vous aurez alors un justificatif concernant la réalisation des travaux ou pour le remplacement des équipements défectueux. En fonction de la somme accordée, vous aurez le versement de l’indemnisation plus ou moins rapidement sur votre compte bancaire.
Généralement, la première situation est la plus réjouissante puisque vous gagnez du temps et vous ne payez pas l’ensemble des travaux. Si vous ne possédez pas une bonne trésorerie, cela peut être complexe.